Déchets : « Les gens ne savent pas toujours trier » une sensibilisation « au juste tri » a lieu le 24 janvier

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Déchets : « Les gens ne savent pas toujours trier » une sensibilisation « au juste tri » a lieu le 24 janvier

En stage au centre social, le 24 janvier, Camille Machabert invite les Lorettois à réfléchir au tri de leurs déchets. Questionnaire, jeux, débat les aideront dans leur réflexion.

« Savoir trier ses déchets n’est pas toujours évident. Or, les déchets peuvent connaître une deuxième vie », explique Camille Machabert, étudiante en deuxième année de BTS en économie sociale et familiale à Saint-Étienne. Photo Progrès /Françoise SUTOUR

Sensible à l’avenir de la planète, Camille Machabert est étudiante en deuxième année de BTS en économie sociale et familiale à Saint-Étienne. Une formation qui lui permettrait de devenir technicienne. Mais elle a un autre projet : « J’envisage de faire un an d’études supplémentaires pour devenir conseillère. » Actuellement, elle effectue son stage de sept semaines au centre social où elle met en place une action sur le tri des déchets. « Les gens ne savent pas toujours trier leurs déchets et certains les laissent sur le trottoir », déplore l’étudiante sensibilisée au tri depuis toute petite.

« J’animerai un débat et proposerai des jeux »

Comment compte-t-elle toucher le public ? « J’ai rédigé un questionnaire que j’ai déposé à la mairie et je vais faire une action que j’ai baptisée “le juste tri” le 24 janvier. J’animerai un débat et proposerai des jeux. » Bien trier suppose avoir lu les étiquettes or « j’ai recensé des logos trompeurs sur certains emballages. J’aimerais toucher un maximum de personnes de tous âges. Il faut bien comprendre que les déchets triés peuvent être transformés et revalorisés », affirme-t-elle.

Le dépouillement du questionnaire permettra de faire une analyse fine du territoire, connaître les quartiers où le tri pose des difficultés, la nature des décharges sur le trottoir. De son côté, elle a arpenté les rues de la ville et recensé les déchets repérés dans les différents secteurs. « Ce fut une grosse surprise et j’ai réalisé que le besoin de faire un rappel était réel », conclut-elle. De ces actions complémentaires, découleront des renseignements très utiles pour les équipes appelées à intervenir et à déterminer les espaces prioritaires.

Lorsque son stage sera terminé, son travail ne tombera pas aux oubliettes « le centre social prendra la relève », assure-t-elle, ce que confirme la directrice Cathy Maturana.