Exposition semaines de l’égalité

Les couleurs du monde

Exposition semaines de l’égalité

Je suis une dame d’une certaine génération.

Je vis dans un monde baigné d’illusion.

Système d’exploitation dans un monde de consommation.

Comment ne pas faire la révolution sans se poser en donneurs de leçon.

A qui profite le profit bien mal acquis,

Aux dandies accroupies devant la richesse bien mal acquise au détriment de l’humanisme.

Qu’on se le dise, l’égalité n’est toujours pas acquise.

Ma générosité, hérité de mes ainés,

Avec respect j’essaie d’éduquer mes héritiers, avec les valeurs d’égalité, fraternité, liberté,

Ma richesse est impalpable,

Cogiter est le seul moyen de toucher du doigt ces inatteignables.

Les inégalités sont exécrables et à la portée du moindre diable.

JE SUIS…

Je suis gros, je suis petit.

Je suis laid, je suis beau,

Je suis…

Mais avant tout jugez-moi sur qui je suis et non pas sur mes habits.

Je suis unique et j’en suis ravi.

S’aimer, s’estimer, se cultiver 

Adouci cette vie parfois si difficile à vivre

J’aimerai, apaiser ma peine et celle d’autrui.

Lorsque les mots blessent, ils nous laissent anéanties.

Les mots bien choisis peuvent devenir tes armes favorites.

Joues et uses de ceux-ci

C’est une ruse qui m’a toujours bien servi.

Je m’appelle Ethan et j’ai 15 ans.

Je suis un garçon.

J’ai des interrogations sur ma passion.

Je trouve que les femmes manquent de considération.

Le foot est ma passion.

Je m’interroge.

Pourquoi plus de garçon autour du ballon rond.

Fille modèle ou fille rebelle, absente du gazon.

Pourquoi nous ne pouvons pas jouer ensemble ?

je ai pas les réponses, reste en moi les questions.

Je m’appelle Mila, j’ai 15 ans, fille émancipé,

Je ne rentre pas dans vos critères de beauté.

Pourtant je suis jugée.

Mes différences fondent mon intégrité.

Et malgré tout je suis pointée 

Du doigt à la récré

Car pour eux, je suis mal habillée.

Pourquoi ce manque de respect ?

Je m’appelle Lunelle, j’ai 14 ans, je suis une fille, 

Amitié fille garçon c’est possible

Car je suis ton amie et non pas ta copine.

Obligé de me retenir de parler 

Car ça pourrait être mal interpréter.

Comment me positionner pour garder ton amitié

Marre de cette société ou tout est sexualisé.

Je m’appelle Elisabeth, j’ai 64 ans,

 Je suis une femme qui n’aime pas être commandé.

Pourquoi être commandé, je sais ce que j’ai à faire.

 J’ai pas besoin qu’on se mêle de mes affaires.

C’est mon père qui m’a enseigné à ne jamais se laisser dominer. 

Et toi, si t’es pas d’accord, t’es mort.

Parce que j’aime ma liberté.

Je m’appelle Anissa, j’ai 16 ans et 

J’aimerai avoir la même chance que toi qui t’appelle France 

noir de peau en France c’est pas un défaut,

je ne manque de chances je suis mise sur le carreau.

J’aimerai tant que les choses changent,

comme une évidence car je ne changerai pas ma peau.

Je m’appelle Yvette, j’ai 80 ans, je suis une femme de mon temps.

Je regarde sur internet les images de notre temps 

Et je me dis pourquoi tant de haine, 

Mon cœur saigne.

Améliorer la condition humaine a été ma veine.

A l’heure actuelle comment ne pas avoir de la peine.

L’humanité me désole, et me rend folle.

J’aimerai retrouver générosité, gentillesse et respect

Avant la fin de mon humanité.

Je m’appelle Karine, j’ai 73 ans, 

Je suis une femme qui pense,

Qui pense que les inégalités ne disparaitront jamais

De générations en générations, nous somme catalogué au rang d’immigré.

Discriminé sur mon prénom, diabolisé à cause de ma religion.

Je m’inquiète pour les futures générations, 

Ne pas partager est devenu une indication.

Pays des droits de l’Homme, la France a changé

Solidarité rime avec emprisonné

Comment ne pas lutter contre toutes ces stupidités

Individualisé la société n’est pas apprécié

Respecter l’autre quelle qu’il ’soit 

Doit figurer au rang des priorités.